Le truisme du droit comme transgression
Bjarne Melkevik, « Le truisme du droit comme transgression », dans Jean-Jacques Sueur et Pascal Richard, dir, La transgression, Bruxelles, Bruylant, 2013, 453.
Le colloque ici rapporté achève une trilogie autour des thèmes de l’interprétation, du sens et du non sens des mots du droit (Interpréter et traduire, Bruylant, 2007; Le faux, le droit et le juste, Bruylant, 2009).
Il s’agit cette fois de s’interroger sur les limites de l’application de la règle de droit.
On pense spontanément la transgression en référence aux catégories traditionnelles de la faute ou de la sanction. Ces « formes élémentaires » de la transgression recouvrent certes une partie importante du sujet, mais elles ne l’épuisent pas. Une telle assimilation présuppose même, à y regarder de près, un certain nombre de « prénotions » quant à ce qu’est le droit.
C’est cette vision naïve de la transgression – le bien et le mal, le continu et le discontinu – que nous avons souhaité transgresser en la dédramatisant. Pour ce faire, nous avons pris le parti de passer en revue des aspects aussi variés que possible du phénomène pour procéder ensuite, au terme de la confrontation, à la dédramatisation souhaitée. Le colloque s’achève sur quelques évasions du côté de la littérature et de la philosophie.
L’ouvrage rassemble les contributions de
Jordane Arlettaz, Loïc Azoulai, Xavier Bioy, Pierre Brunet, Jean-Yves Chérot, Pierre-Emmanuel Dauzat, Guy Haarscher, Sheldon Leader, David Marrani, Bjarne Melkevik, François Ost, Philippe Pédrot, Andreas Philippopoulos-Mihalopoulos, Michaël Revert, Michel Reydellet, Pascal Richard, Matthieu Robineau, Norbert Rouland, Jahiel Ruffier-Méray, Florian Savonitto, Jean-Jacques Sueur, Sylvie Torcol, Alexandre Tourette, Michel van de Kerchove, Alexandre Viala et Catherine Wihtol de Wenden.
Ce contenu a été mis à jour le 2 novembre 2015 à 14 h 43 min.